Une idée de droite reprise rapidement par une commune de gauche
Les PME - PMI apprécierons d'être une nouvelle fois imposée pour entretenir le bassin d'emploi de notre commune.
Exemplaire du courrier reçu par les PME et commerçants de Thorigny.
Les commerçants de la gare apprécient. Après les désagrèments des travaux, on ne les oublie pas facilement à la municipalité.
C'est vraiment une SUPER idée de notre joyeuse équipe municipale. Pour délocaliser les sociétés (déjà si nombreuses!!!) dans des villes voisines, il y a pas mieux. Ont-ils d'autres projets, aussi talentueux que celui-ci? Résultats dans les urnes dans 2 ans....
Rédigé par : Initiale BB | 20/06/2011 à 10:05
Bonjour à tous,
Pourquoi s'insurger contre une taxe stupide bien dans la ligne autocratique habituelle !
Justine
Rédigé par : Justine | 20/06/2011 à 10:28
Un post très peu informé : la TLPE est imposée par la loi, décidée par le gouvernement ! Et ce n'est pas une nouveauté, puisque cette taxe est une transformation d'une ancienne taxe au nom différent.
Et si vous vous renseigniez un tant soit peu avant d'hurler aux loups, vous sauriez que grâce aux décisions de la municipalité, 85% des commerçants de Thorigny sont exonérés de la TLPE, puisque que la loi permet aux communes de majorer ou de minorer les tarifs.
Oui, Thorigny soutient les commerçants.
Mais se renseigner, s'en rendre et le dire prend sans doute plus de temps que de copier-coller un courrier administratif !
Rédigé par : Thorigny Vérité | 20/06/2011 à 12:32
Le modérateur nous informe sur les informations qu'il reçoit.
Commerçante de Thorigny depuis de nombreuses années, je ne me souviens pas avoir reçu ce type de courrier depuis l'acquisition de mon commerce il y a de nombreuses années. Peut être n'étais je pas connue avant de vos services monsieur Thorigny vérité. En tout état de cause rien dans ce courrier nous dit que nous serons exonérés. Un petit paragraphe semble explicite.
"Si vous êtes redevable à la TPLE, vous recevrez chaque automne un avis des sommes à payer envoyé par le Trésor public détaillant la surface et le prix au m² qui vous seront appliqués."
Je pense que vous êtes d'accord avec moi en disant que rien ne laisse présager que nous ne serons pas exonérés de la taxe, Monsieur Vérité.
Je n'envisage pas non plus de quitter Thorigny sinon de revendre mon commerce et appauvrir un peu plus le secteur commercial de la commune. Je n'y tiens pas. Alors pensez aussi aux difficultés que rencontrent les petits commerces de proximité.
Rédigé par : Une commerçante | 20/06/2011 à 14:07
Drôle de drame,
Je ne sais trop pourquoi le post de Monsieur "Thorigny vérité" me fait penser à l’une des répliques les plus célèbres du cinéma français, celle de Louis Jouvet dans Drôle de drame : « Moi, j’ai dit bizarre, comme c’est bizarre ! »
Sans doute un manque de sincérité évidente dans l’expression du post de Monsieur "Thorigny vérité", ou peut-être le souvenir du Maire précédent qui avait envisagé de taxer les innombrables banderoles de protestation écloses à propos de la Zac Gambetta, au nom de cette taxe si bizarre que la loi peut parait-il diminuer pour certains et augmenter pour d’autres.
Marie-Thérèse.
Rédigé par : Marie-Thérèse | 20/06/2011 à 16:53
La réforme des Collectivités locales,
Après son adoption définitive le 17 novembre, les sénateurs socialistes font part, dans une lettre aux élus locaux, de leur point de vue sur ce texte de loi et les conditions dans lesquelles il a été adopté par le Sénat.
Lire la lettre et consulter l'ensemble du travail parlementaire sur ce sujet.
La lettre :
Madame le Maire, Chère collègue,
Monsieur le Maire, Cher collègue,
Il y a un an nous vous mettions en garde contre la réforme territoriale projetée par le Gouvernement.
Après son adoption définitive le 17 novembre, les sénateurs socialistes souhaitent vous faire part de leur point de vue sur ce texte de loi et les conditions dans lesquelles il a été adopté par le Sénat.
Nous avions une formidable occasion de faire faire un pas supplémentaire à notre démocratie décentralisée. L’ensemble des élus locaux, leurs associations, l’immense majorité des sénateurs, représentants des collectivités, ne demandaient qu’une chose : que sur un sujet aussi fondamental que l’architecture territoriale de notre pays, nous prenions le temps de la réflexion pour offrir à nos territoires, et donc aux citoyens, une organisation politique claire, efficace et reconnue par tous.
Or, les conditions d’un débat législatif apaisé, que nous réclamions de nos vœux, souvent bien au-delà des clivages politiques traditionnels, n’ont jamais été réunies.
Ce sont en effet des commissions ad hoc qui ont fixé le cap alors qu’il aurait été souhaitable d’écouter la voix des territoires, de leurs élus. Des présupposés, plus que contestables, sont à la base du projet de loi : l’architecture territoriale de la France serait un frein à la croissance, les structures seraient trop nombreuses, les élus locaux seraient de mauvais gestionnaires, … Nous considérons pour notre part que nos grandes métropoles, nos villes moyennes, nos collectivités du monde rural, c’est-à-dire notre diversité, sont une richesse.
Les élus locaux, maires, conseillers généraux, conseillers régionaux, exercent leurs mandats avec conviction, responsabilité et un sens peu commun du service à nos concitoyens. Ils sont les ardents promoteurs de territoires dynamiques, vivants, attractifs.
Le Sénat, représentant des Collectivités territoriales comme le prévoit la Constitution, n’a pas été écouté . Une mission sénatoriale pluraliste avait proposé en juin 2009 une réforme ambitieuse et consensuelle ; ces propositions n’ont pas été prises en compte. Le dialogue, le rassemblement, ont été rejetés. Les amendements apportés lors des deux lectures du texte au Sénat ont été balayés en Commission Mixte Paritaire (CMP) où le texte de l’Assemblée nationale l’a emporté. La CMP a été le théâtre de petits arrangements de couloir et les sénateurs UMP ont voté contre le texte qu’ils avaient défendu. Enfin, le vote définitif au Sénat s’est fait sous pressions constantes, la majorité du Sénat acceptant finalement de se plier à la volonté de l’exécutif à une voix de la majorité absolue, celle du Président du Sénat qui traditionnellement ne prend pas part au vote.
Ces soubresauts du débat législatif sont le témoin, au-delà d’un problème de forme, d’un véritable problème de fond. Sur un sujet qui aurait mérité une vraie concertation, le projet de réforme territoriale n’aura jamais rassemblé les élus locaux . Il aura même réussi à faire pratiquement l’unanimité contre lui.
Il est vrai que cette réforme est avant tout créatrice d’incertitudes et de complexités pour nos territoires, et va réduire les initiatives locales .
Les collectivités avaient besoin d’assurances quant à leur avenir. Ce texte crée de l’incertitude pour tous les élus locaux.
Les élus et les citoyens réclamaient de la clarté. Il complexifie notre architecture territoriale au lieu de la simplifier.
Dans l’intérêt général, la priorité était de réformer nos finances locales. Le choix a été celui d’une régression de la démocratie territoriale, parallèlement à une réduction des ressources.
La création du conseiller territorial, élu hybride, à deux têtes, l’une au Conseil régional, l’autre au Conseil général, engendrera confusions et complications.
La fusion des élections régionales et cantonales privera les citoyens d’un débat démocratique important et entraînera le trouble entre des enjeux politiques de registres différents. L’imposition du scrutin majoritaire, le seuil à 12,5 % pour se maintenir au second tour, remettront en cause la parité et réduiront l’expression du pluralisme politique, qui est l’une des forces des territoires.
La dimension stratégique du Conseil régional est remise en cause. On peut craindre que les futurs conseillers régionaux élus sur la base d’un canton soient d’abord, et fort logiquement, les défenseurs du territoire au sein duquel ils ont été élus alors que nous avons besoin dans le contexte international et européen de conseils régionaux qui se consacrent prioritairement aux enjeux stratégiques du futur : développement économique, emploi, université, recherche, grandes infrastructures. Quant au conseiller général, il perdra la proximité qu’il avait avec les élus locaux et les citoyens. De plus, le poids politique de la ruralité sera diminué : avec des cantons de 20 000 habitants en moyenne, nos arrières pays notamment seront mal représentés
Ce texte se traduit dans les faits par un retour en arrière.
La suppression de la clause générale de compétence pour le Conseil régional et le Conseil général, la limitation et l’encadrement des financements croisés, certes reportés à court terme, mais bien inscrits dans la loi, empêcheront à l’avenir la mise en oeuvre de politiques communes et concertées, ainsi que le soutien financier des projets des petites et moyennes communes. Si le sport, la culture et le tourisme ne sont finalement pas concernés, nombre de projets, en matière d’aménagement du territoire, d’eau et d’assainissement, de transport, d’enseignement et de recherche, d’économie… ne pourront plus voir le jour.
Pourtant, dans le même temps, l’Etat continuera à solliciter les collectivités afin de financer des projets relevant pourtant de ses compétences.
Avec l’accroissement du pouvoir des préfets dans la mise en place des intercommunalités et des communes fusionnées, c’est la même volonté recentralisatrice de l’Etat dans l’organisation des territoires qui est à l’œuvre au niveau communal, à rebours de la philosophie qui a inspirée les grandes lois de décentralisation.
Cette réforme, censée clarifier nos institutions territoriales, ne fait que compliquer les choses .
De nouvelles catégories de collectivités sont créées, « communes nouvelles », « métropoles », « pôles métropolitains », aux contours et aux compétences mal définis. Quant à la clarification pourtant essentielle des compétences, elle est remise à plus tard. Les petites communes verront leur rôle réduit, que ce soit en raison de la nouvelle composition de la commission départementale de coopération intercommunale, ou des nouvelles procédures d’élaboration du Schéma départemental de coopération intercommunal.
Ce texte intervient au moment où a été supprimée la taxe professionnelle et où ont été gelées les dotations de l’Etat pour les prochaines années .
Les sénateurs socialistes souhaitaient une grande réforme de la fiscalité locale. Mais les choix qui ont été faits ont abouti, comme nous l’avions dénoncé il y a un an, à amputer l’autonomie fiscale des Départements et des Régions et à diminuer les ressources pour la grande majorité des collectivités, qui souffrent de surcroit d’un véritable flou financier et budgétaire.
Si les sénateurs socialistes ont conscience de l’état alarmant des finances de l’Etat, ils refusent que les territoires soient des boucs-émissaires. Pourtant, pendant trois ans, les concours aux collectivités locales seront encadrés par une norme « zéro valeur» qui conduit à une baisse de celles-ci, tandis que les quelques mesures inscrites dans le projet de loi de finances pour 2011 ajoutent encore de la complexité et de l’incertitude, dans un cadre général d’austérité.
Les collectivités, en première ligne pour répondre à la crise économique et sociale, ont besoin de ressources pérennes et prévisibles pour assurer leurs missions, développer le service public local et leur territoire. Elles ne sont pas des freins mais de véritables moteurs de la croissance, puisqu’elles assurent 73% de l’investissement public civil alors que leur endettement, maitrisé, représente moins de 10% de la dette publique. Elles sont des maillons essentiels du cycle vertueux de l’investissement public. Elles ont joué le jeu de la relance en pleine crise économique, irrigué nos territoires par la commande publique et participé à soutenir l’activité économique, et donc à sauver nos emplois. Elles ont maintenu les services publics tellement indispensables pour que l’égalité entre les citoyens ne soit pas un vain mot.
La loi portant réforme des collectivités territoriales n’a pas répondu aux besoins des territoires, de leurs élus et de leurs habitants. Mal conçue, mal conduite, à rebours du mouvement de décentralisation et des souhaits des élus locaux, elle a peu d’avenir.
Les sénateurs socialistes, attachés à une décentralisation dynamique et solidaire, ont proposé une véritable réforme des collectivités locales. Ils l’ont fait en déposant de nombreux amendements qui, pour l’essentiel, présentaient des alternatives positives et ambitieuses à ce qui était proposé. Chacun et chacune d’entre vous peut en juger puisque ces amendements ainsi que toutes nos interventions en séance publique peuvent être consultés.
Loin de la polémique, ils continueront à porter le message des territoires et à affirmer que la diversité de la France est sa richesse présente et future.
Nous sommes à votre entière disposition pour dialoguer avec vous et préparer avec vous, ainsi qu’avec l’ensemble des associations représentatives d’élus et des collectivités territoriales, la troisième étape de la décentralisation.
Recevez, Madame, Monsieur le Maire, l’assurance de notre dévouement républicain et de notre haute considération.
http://www.senateurs-socialistes.fr/Actualites/Reforme-des-collectivites-locales
Fwd par Gérard, qui remercie le Gouvernement et le Président de la République de leurs bons soins !
Rédigé par : Gérard | 23/06/2011 à 10:36
Bonjour à toutes et à tous,
Quelle mauvaise reforme, on a pas finit d'en entendre parler, une catastrophe pour les communautés de communes !
Pensons à la rébellion de Lagny et Saint Thibault au sein de Marne et Gondoire.
Estelle
Rédigé par : Estelle | 23/06/2011 à 10:47
Le redécoupage de la 8ème circonscription législative profitera à la droite.
Nous perdons les cantons de Champs et de Noisiel traditionnellement à gauche.
Espérons que la gauche saura trouver un bon candidat pour faire passer cette circonscription à gauche.
Actuellement seul Thibaud Guillemet s'est porté candidat. il est sur que sa politique menée à Thorigny ne va pas l'aider. Thorigny étant dans la tourmente depuis son élection. Enfin le PS aura peut être un nouvel Olivier FAURE à présenter. Espérons le.....
Information de politiquemania
http://www.politiquemania.com/forum/2012-legislatives-f31/les-legislatives-seine-marne-t542.html
8ème circ. :
Cantons de : Roissy-en-Brie, Thorigny-sur-Marne (moins les communes de Bailly-Romainvilliers, Magny-le-Hongre et Serris), Torcy.
La perte des cantons de Champs-sur-Marne et Noisiel, tous les deux très favorables à la gauche, devrait augmenter les chances de réélection, même si celle-ci n’est pas acquise d’avance, de la députée sortante (qui est également conseillère régionale) Chantal Brunel (UMP), dans cette circonscription. En 2007, cette dernière avait été réélue de justesse (50,94 % des suffrages exprimés au second tour) face à Olivier Faure (PS), aujourd’hui conseiller municipal de Champs-sur-Marne.
Rédigé par : Arthur | 23/06/2011 à 23:53
Bonjour à tous,
Je ne savais pas que la Mairie de Thorigny avait le droit à l'affichage sauvage! Espérons que eux aussi payeront leur TLPE. Les taxes sont les mêmes pour tout le monde et vu le nombre de publicité pour Les Soltices sur les quais de gare ce matin, je pense que notre maire-adjointe aux finances sera contente de renflouer les caisses de notre commune.
Rédigé par : Initiale BB | 24/06/2011 à 11:09
Encore une nouvelle bonne idée de notre municipalité.
Je me rappelle de l'intention de nos nouveaux élus il y a déjà 3 ans de développer le marché de Thorigny. Il est devenu une peau de chagrin, nos élus ayant bien des difficultés à faire venir de nouveaux commerçants.
Peut être qu'avec cete nouvelle taxe qui entre parenthèses ne les obligent pas à l'appliquer, ils ont l'intention de faire de notre commune une jolie ville dortoir en faisant fuir les petits commerces de proximité et en obligeant nos habitants de se rendre dans les grandes surfaces voisines. Déjà que lorsque je veux remplacer ma carte vermeil il faut aller à Val d'Europe ou à Chelles, on nous facilite la vie. Qu'ont ils fait auprès de la SNCF pour conserver un guichet grandes lignes à Thorigny ? Pas grand chose et pourtant il est conseiller régional et donc proche des membres du STIF.
Enfin encore 3 ans
Rédigé par : Eliane | 24/06/2011 à 15:14
Connaissez-vous Sophia Aram, humoriste venue de la scène,
Invitation de Patrick Cohen à Jean-François Copé à la matinale de France Inter.
Le Billet de Sophia Aram, le 27 Juin 2011 :
JF.Copé et les Primaires de Droite ?
A voir en vidéo à l’adresse :
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/billet-sophia-aram/
Bonne journée à toutes et à tous,
Gérard
Rédigé par : Gérard | 28/06/2011 à 10:50